Le 4 mars est mardi gras, jour de carnaval et donc jour férié! Après avoir insisté fortement, Xavier a accepté de poser son lundi pour faire le pont. Nous partons donc avec nos amis Sophie, Pierre, Clémence et Louise à Cabo Ledo pour trois jours et nous passerons la dernière nuit dans la réserve de Quiçama.
Les deux premiers jours sont parfaits, une belle plage, de belles vagues... On goûte au plaisir de la belote contrée une grande partie de la nuit... Le dimanche nos copains Dorothée, Stéphane Benjamin et Matyas nous rejoignent et nous demandons à notre "amigo" Denice de nous griller des langoustes sur la plage...
Le troisième jour, Xavier s'ouvre le pied à marée basse, probablement sur un coquillage ou un tesson de bouteille... La blessure est profonde et je dois le soigner en pleine tempête de sable! Heureusement Sophie a des strips mais nous hésitons à rentrer à Luanda pour faire des points. Le problème est que je n'ai pas l'autorisation de conduire, Xavier devra donc se servir de son pied pour poursuivre notre route vers Quiçama... Nous préférons continuer notre week-end. Pourtant, arrivés à Quiçama, la plaie saigne encore beaucoup et nous n'avons plus de strip... Il est trop tard pour rentrer sur Luanda. Je m’accommode de ce que j'ai dans ma trousse d'urgence pour faire un pansement très serré. Cela tiendra jusqu'au lendemain. Le médecin de saipem qui inspectera la plaie mercredi dira que tout a été très bien fait et qu'il n'y a pas de risque d'infection, ouf! C'était un peu jouer avec le feu quand même!
Dernier soir, dernière coinche jusqu'au milieu de la nuit... En allant chercher les dernières bières dans les chalets nous croisons un grand koudou qui se promène dans le camp. Gloups!
Nous sommes la proie d'une armée de moustiques que le répulsif n'arrête pas. Nous serons préservés par la fumée des cigares de Cuba que Mami Evy nous a offerts, belle et luxueuse protection contre la malaria!
Quelques heures plus tard, à l'aube, le camion nous attend pour le safari. On n'est vraiment pas de la première fraîcheur et encore un peu sous l'effet du vin et de la bière. Les macaques nous attendent à la porte et nous leur donnons les fruits que nous nous gardions pour le déjeuner. Les trois heures de safaris nous semblent interminables et nous sommes soulagés de rentrer sur Luanda en début d'après-midi!