Je ne respecte pas vraiment l'ordre chronologique des événements, vous me pardonnerez...
Le 17 septembre était un jour férié en Angola, c'était l'anniversaire de Neto. Du coup nous en avons profité pour faire une escapade en dehors de Luanda. Nous empruntons la route du sud mais nous savons que nous ne pourrons faire que 80 km avant la douane qui sépare la province de Luanda de celle de Bengo. Cette douane, nous ne pouvons pas encore la franchir, nos passeports sont à l'ambassade dans l'attente de prolongement des visas. Le parc national de Kissama est de l'autre côté de la douane, dommage!
Sortir de Luanda relève du parcours du combattant. Le trafic est épouvantable, les voitures roulent sur la file de gauche pour tenter de s'y extraire. Évidement cela ne sert à rien et ne fait qu'ajouter des embouteillages dans l'autre sens. Un tel comportement à Paris créerait des émeutes, ici personne ne râle vraiment... Déroutant.
Nous longeons les musseques (favelas), les déchets s’amoncellent sur le bord des routes. Et pourtant, en arrière plan, la lagune est splendide. Le jour où nous sommes arrivés à Luanda, nous ne voyions de la ville que ces déchets, cette saleté. Aujourd'hui notre regard fait le tri, il ne les remarque (presque) plus, il n'accroche que les belles choses, pratique non?
Nous sortons de la ville, nous traversons des petits villages bien typiques, nous voyons les premières cases.
Petite pause pour contempler les curiosités géologiques de Mirador de la Luna. C'est vrai que c'est splendide. Mais bon j'ai le vertige alors on traîne pas trop non plus...
Juste avant le barrage de douane, on emprunte une piste sur la droite bordée de palmiers et de baobabs.
Et nous voilà sur une superbe plage sauvage. Les vagues sont impressionnantes... Nous hésitons un peu à nous lancer.
Xavier trouve une bestiole bizarre... On a pensé à toi Amandine...
On a apporté le ballon de foot sur la plage, du coup on s'est fait plein de copains!
Les consignes de sécurité pour les expatriés français déconseillent fortement d'aller sur ces plages isolées. Pourtant ce jour là nous ne nous sommes à aucun moment sentis en danger, ni même montrés du doigt, pauvres blancs que nous sommes. Notre ballon de foot a été emprunté par un groupe de gamins, nous le voyions s'éloigner de nous. Nous nous sommes dits que nous le reverrions jamais. Pourtant, une demi-heure plus tard, un des gamins a parcouru une bonne partie de la plage pour nous le rendre et nous remercier.... Nous étions épatés!
Belle petite journée... qui nous coutera trois heures d'embouteillages pour rentrer chez nous, le spectacle de plus en plus banal d'une voiture encastrée dans un baobab et une belle petite allergie à je ne sais quoi qui m'a fait ressembler à éléphant man pendant trois jours.... sympa!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire